" Y'a pas longtemps, Papy est mort. Je l'aimais bien mon Papy, toujours à faire des blagues. Il m'emmenait au parc pour jouer et manger des glaces. Il m'emmenait aussi au musée. Enfin, surtout les musées d'archéologie. L'archéologie, c'était sa grande passion à mon Papy. D'ailleurs, maman m'a dit que quand elle était petite, il l'emmenait souvent marcher dans les champs. Elle me disait qu'il avait les yeux rivés au sol et qu'il ramassait tout un tas de cailloux bizarres et de morceaux de pots cassés. Il disait que c'était des trésors. ça faisait râler mamie tout ces vieux cailloux ! Il me montrait souvent sa collection "tu vois, ça c'est un burin !" me disait-il, "il à été fabriqué il y a très longtemps par des hommes préhistoriques. Et ça, c'est un morceau de poterie de l'Age du Fer." Je comprenais pas tout, mais lui, il avait les les yeux plein de lumière. Après la mort de Papy, il a fallu vider sa maison. Papa et Maman n'ont pas voulu garder les "trésors" de Papy. Moi j'aurais bien voulu mais ils ont dit que ça prenait trop de place. "Et puis, on ne sais même pas si ça vaut quelque chose et si on à le droit d'avoir ça chez nous. Il va falloir qu'on s'en débarrasse et surtout, ne dis rien à personne." Alors, ils ont prit les caisses de cailloux, ils les ont mis dans le coffre de la voiture et ils sont partis en forêt. Ensuite, ils ont vidé les caisses dans un fossé et ils sont partis très vite. Moi, j'ai gardé un cailloux dans ma poche, c'est un burin je crois bien !"
Cette fiction n'est que le triste reflet de la réalité. Trop souvent, les collectionneurs ne pensent pas à "gérer" leur collection et leur descendants ne savent pas quoi en faire. Pourtant, des solutions existent. Tout d'abord, une collection privée, ramassée lors de prospections pédestres, ne fait l'objet d'aucun interdit. A condition bien sûr que ces objets n'aient pas été piller sur des sites archéologiques connus et que la découverte ne soit pas le fruit de fouilles clandestines menées à l'aide de pelles et de pioches, ce qui est interdit. Ensuite, les objets découverts doivent faire l'objet d'une déclaration auprès d'un service compétant. Les services départementaux ou régionaux d'archéologie sont là, entre autre, pour vous permettre de faire ce type de déclaration. Ce qui retient souvent les découvreurs, c'est la peur de se faire prendre leur découverte. Là encore, pas d'inquiétude. Les réserves des musées sont déjà pleines! Vous pourrez donc garder votre découverte. Ce qui peux vous être demandé, c'est un prêt, le temps d'une photo ou d'un dessin et l'autorisation éventuelle de faire étudier votre collection par un chercheur si vos découvertes revêtent un côté véritablement exceptionnel. Vous pouvez aussi adhérer à une association d'archéologues amateurs qui seront heureux de partager avec vous leurs découvertes ! Enfin, en cas de disparition d'un proche, ne jetez pas les vestiges dans la nature, faites en tout simplement don à un service d'archéologie. Voici un lien en guise d'exemple :
Mieux vaut tard que jamais. Voici le retour de notre bulletin d'adhésion en ligne via le site Helloasso. Vous trouverez un peu plus bas le lien vous permettant de remplir votre bulletin d'adhésion en ligne et régler votre cotisation. Cette saison, nous vous proposerons des sorties (expo., balades archéologiques), des rendez-vous bénévoles (un peu de jardinage au Jardin de l'archéologie?) des ateliers pratiques plus quelques surprises. Alors n'hésitez plus, offrez-vous ou faites vous offrir, en cette période de fête, une adhésion à notre structure.
Depuis sa redécouverte par Christophe Colomb en 1492, l'Amérique n'a cessé de nous fasciner.
Ce stage d'une semaine "Mésoamérique et monde Maya" propose aux enfants de plonger au coeur de l'Amérique centrale à la découverte des Olmèques, Toltèques, Mayas et Aztèques.
Au moyen d'ateliers et de jeux, les enfants apprendront à tirer au propulseur, déchiffrer l'écriture mésoaméricaine et maya, relever les défis du Mictlan.
L’association Archéolithe est ravie de pouvoir apporter son soutien
pédagogique et matériel à l’ONG Relief & Reconciliation for Syria
qui œuvre pour le vivre-ensemble et l’avenir des jeunes auprès des
populations libanaises et des réfugiés syriens.
Cette ONG propose actuellement, en collaboration avec une ancienne
animatrice de l’association, des ateliers de sensibilisation à
l’archéologie et à la préservation du patrimoine dans le nord-est du
Liban. Au cours du mois d’août, une centaine d’enfants et d’adolescents
de la région rurale du Akkar découvriront le métier d’archéologue,
fabriqueront des fibules et recolleront des pots cassés !
Nous sommes heureux de nous associer à ce projet qui promeut l’intérêt pour les sociétés du passé et l’importance de protéger cet héritage, auprès de jeunes avides d’évasion et curieux de savoir, et dans une région dont les sites anciens continuent de souffrir des dommages considérables, du fait des guerres et des difficultés économiques.
Nous avons tous déjà vu le film l’Âge de Glace et ses animaux inspirés de l’art préhistorique nichés dans les grottes. Mais quels sont au juste ces animaux, aujourd’hui disparus ?
L’équipe d’Archéolithe vous apporte la réponse à travers un atelier d’une heure trente, lors duquel les différentes espèces animales de la Préhistoire vous seront présentées. Les enfants découvriront ainsi le mammouth, animal pesant pas moins de 8 tonnes, mais aussi le bison des steppes, cousin disparu des bisons d’Europe et d’Amérique, et le bœuf musqué, recouvert d’un pelage très épais. A cette liste peuvent également être ajoutés le tigre à dent de sabre, le rhinocéros laineux ou encore des animaux qui nous sont aujourd’hui plus connus comme le cheval, la chouette et le bouquetin.
L’activité comprend également une mise en pratique avec la réalisation d’un animal préhistorique à base d’argile et de bois.
Une courte vidéo pour vous montrer notre chouette module de fouilles itinérant mis en place à POISSY à l'occasion des Journées Européennes de l'Archéologie 2021. Cette fois-ci, le thème était l'archéologie médiévale, en lien avec les fouilles récentes menées par le département des Yvelines.
L’intérêt
pour les riches parures et autres ornements est attesté à l’époque
paléolithique. Du bracelet au collier en passant par les pendentifs, bagues et
anneaux aux chevilles, un large éventail de bijoux datant de cette période fut
en effet recensé. Il en existe de plusieurs sortes : aux côtés des
colliers et bracelets réalisés à partir de dents d’animaux, peuvent être cités
les colliers fabriqués avec des coquillages.
Les
premiers témoignages de l’utilisation de coquillages à des fins ornementales ont
été recensés en Afrique et au Proche Orient. Alors qu’à l’époque les
coquillages des parures proviennent des plages, l’arrivée en Europe des hommes
du Paléolithique a poussé ces derniers à chercher ailleurs leurs ornements. Ils
s’appuyèrent donc sur les ressources fossilifères à proximité, permettant la
confection de parures avec des coquillages fossilisés aux formes variées et
préservés des dégâts du temps.
L’équipe
d’Archéolithe propose des ateliers de découverte des parures paléolithiques, réalisées
à partir de coquillages vieux de 50 millions d’années. C’est l’occasion pour
les enfants d’explorer les techniques de confection de bijoux datant du
Paléolithique et de saisir les différentes fonctions de ces parures.
Pour Archéolithe, Farah Hachab
Sources :
Foss’île-de-France. Les coquillages fossiles dans la
parure préhistorique, 2015.
Kuhn, Steven L,
Mary C. Stiner, « Les parures au
paléolithique. Enjeux cognitifs, démographiques et identitaires », Diogène,
vol. 214, no. 2, 2006, pp. 47-58.
En avril dernier, Archéolithe a élaboré une nouvelle
activité autour de l’évolution de la calligraphie. A travers un atelier de deux
heures, l’équipe d’Archéolithe propose en effet aux enfants de découvrir les
diverses origines de la langue française.
Du latin au français en passant
par les langues romanes, les élèves explorent les différentes langues
présentes sur notre territoire dès le début du Moyen Âge. C’est également
l’occasion de se pencher sur les diverses calligraphies au sein du royaume de
France et sur les belles enluminures des moines copistes au Moyen Âge.
Mais l’évolution de l’écriture dépend
fortement de son usage, lui-même intimement lié au contexte politique de
l’époque. C’est donc l’occasion d’appréhender l’époque médiévale dans son
ensemble, au travers du prisme de l’écriture. Ainsi est mentionné le célèbre
empereur Charlemagne, sous l’initiative duquel est mis en place une nouvelle
forme de calligraphie : la minuscule caroline dont la naissance prend
ancrage dans une volonté impériale d’unifier le pays et de simplifier
l’administration.
Parallèlement à cette mise en
contexte de l’émergence du français, les enfants auront la possibilité de
découvrir la calligraphie par la pratique. Munis d’une plume d’oie, les élèves réalisent une enluminure avec des écritures et des ornements suivant les
techniques d’antan.